Édition du lundi 3 février 2014
Catastrophe naturelle reconnue pour le Var et les Alpes-Maritimes
Alors que de nouvelles communes ont été frappées ce week-end par des événements climatiques violents, le gouvernement a publié hier les arrêtés de catastrophe naturelle concernant les inondations de la semaine précédente dans le sud-est du pays.
Une forte dépression sur les îles britanniques, alliée à des coefficients de marée exceptionnels ont fait placer ce week-end le Finistère en alerte rouge vagues-submersion. Depuis que ces indicateurs de vigilance existent, c’est la première fois que l’alerte rouge est déclenchée pour ce danger spécifique. Si les vagues n’ont cette fois heureusement pas fait de victimes, des dégâts importants sont à déplorer dans plusieurs communes du littoral breton. Saint-Malo a été frappée par des vagues de 14 mètres, tandis que celles qui ont touché l’île de Sein, ont été qualifiées de « dantesques » et de « terrifiantes » par le maire de la commune, Jean-Pierre Kerloc’h. « Des blocs entiers de terrain » ont été emportés par la mer déchaînée. À Roscoff, à Douarnenez, Saint-Guénolé ou Plouescat, de graves dégâts ont été constatés hier : cliniques, hôtels ou un centre de thalassothérapie ont été partiellement détruits, après que les vagues eurent fait littéralement exploser les baies vitrées.
Plus au sud, l’Aquitaine et le Pays basque ont également été touchés ce week-end par des inondations : plusieurs quartiers de Bordeaux avaient samedi matin les pieds dans l’eau, tandis qu’à Anglet, Bayonne, Hendaye, ou Biarritz, des dégâts ont été occasionnés à la fois par des vagues déferlantes violentes et par la crue de l’Adour et de la Nive.
Les alertes submersion ont pris fin ce matin, mais le Finistère, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques et la Gironde restent en vigilance orange crues.
Ces événements font suite aux graves inondations qui ont touché le sud-est de la France – notamment le Var – entre le 15 et le 20 janvier. Le Premier ministre avait alors promis aux maires que les arrêtés de catastrophe naturelle seraient signés « sous quelques jours ». Promesse tenue : le décret est paru hier au Journal officiel du 2 février. Il reconnaît l’état de catastrophe naturelle pour 22 communes des Alpes-Maritimes et 19 communes du Var, pour inondations et coulées de boue. Le même décret revient sur les événements de la fin décembre et du début de janvier, et reconnaît l’état de catastrophe naturelle pour 18 communes du Finistère (choc et action des vagues) et 15 communes d’Ille-et-Vilaine (inondations et coulée de boue).
Télécharger le décret.
Une forte dépression sur les îles britanniques, alliée à des coefficients de marée exceptionnels ont fait placer ce week-end le Finistère en alerte rouge vagues-submersion. Depuis que ces indicateurs de vigilance existent, c’est la première fois que l’alerte rouge est déclenchée pour ce danger spécifique. Si les vagues n’ont cette fois heureusement pas fait de victimes, des dégâts importants sont à déplorer dans plusieurs communes du littoral breton. Saint-Malo a été frappée par des vagues de 14 mètres, tandis que celles qui ont touché l’île de Sein, ont été qualifiées de « dantesques » et de « terrifiantes » par le maire de la commune, Jean-Pierre Kerloc’h. « Des blocs entiers de terrain » ont été emportés par la mer déchaînée. À Roscoff, à Douarnenez, Saint-Guénolé ou Plouescat, de graves dégâts ont été constatés hier : cliniques, hôtels ou un centre de thalassothérapie ont été partiellement détruits, après que les vagues eurent fait littéralement exploser les baies vitrées.
Plus au sud, l’Aquitaine et le Pays basque ont également été touchés ce week-end par des inondations : plusieurs quartiers de Bordeaux avaient samedi matin les pieds dans l’eau, tandis qu’à Anglet, Bayonne, Hendaye, ou Biarritz, des dégâts ont été occasionnés à la fois par des vagues déferlantes violentes et par la crue de l’Adour et de la Nive.
Les alertes submersion ont pris fin ce matin, mais le Finistère, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques et la Gironde restent en vigilance orange crues.
Ces événements font suite aux graves inondations qui ont touché le sud-est de la France – notamment le Var – entre le 15 et le 20 janvier. Le Premier ministre avait alors promis aux maires que les arrêtés de catastrophe naturelle seraient signés « sous quelques jours ». Promesse tenue : le décret est paru hier au Journal officiel du 2 février. Il reconnaît l’état de catastrophe naturelle pour 22 communes des Alpes-Maritimes et 19 communes du Var, pour inondations et coulées de boue. Le même décret revient sur les événements de la fin décembre et du début de janvier, et reconnaît l’état de catastrophe naturelle pour 18 communes du Finistère (choc et action des vagues) et 15 communes d’Ille-et-Vilaine (inondations et coulée de boue).
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